Ma boîte à outils pour optimiser les Core Web Vitals
Et comment les utiliser pour vraiment améliorer ton site
¡ Hola !
Comment ça va chez toi ?
Prends des petits gâteaux et mets-toi à l'aise !🍪
Aujourd'hui au menu, nous avons :
c’est quoi les Core Web Vitals ?
4 outils à connaître
Comment améliorer concrètement chaque Core Web Vitals ?
Avant de commencer, si ça n’est pas déjà fait, tu peux aussi :
Me suivre sur LinkedIn ;
Découvrir mes prestations SEO ;
Apprendre les bases du référencement avec mon livre
Tu as entendu parler des Core Web Vitals. Tu sais qu’ils influencent ton SEO. Tu as peut-être même jeté un œil curieux à ton score sur PageSpeed Insights.
Mais concrètement, comment on les mesure, et surtout : comment on les améliore sans y passer ses week-ends ?
Voici le guide sans blabla, avec les outils indispensables et des actions concrètes à mettre en place. Parce que ton site mérite mieux qu’un “ça rame mais c’est joli”.
Petit rappel express : c’est quoi les Core Web Vitals ?
Les Core Web Vitals, c’est le trio gagnant de Google pour savoir si ton site est agréable à utiliser… ou aussi pratique qu’une imprimante sans papier. Bref, trois métriques clés pour mesurer la santé UX d’un site.
Core Web Vitals:
LCP (Largest Contentful Paint) : rapidité du gros élément visible (image, titre…). Doit s'afficher en ≤ 2,5 secondes.
INP (Interaction to Next Paint) : réactivité à une interaction. Doit répondre en ≤ 200 ms.
CLS (Cumulative Layout Shift) : stabilité visuelle. Doit être ≤ 0,1 pour éviter les boutons qui jouent à chat perché.
Bonus : j’ai rédigé une newsletter pour t’expliquer ces métriques plus en détail (promis, c’est clair et sans jargon).
Mais pour les dompter, il te faut les bons outils. Allons voir ce que tu peux mettre dans ta trousse SEO.
4 outils à connaître (et à utiliser sans modération)
Tu peux avoir le meilleur site du monde dans ta tête, mais si tu ne le testes jamais, c’est comme préparer un gâteau sans jamais goûter la pâte. Ça sent bon, ça a l’air pro… mais ça peut finir à la poubelle. Voici des outils (gratuits !) pour voir ce qui va, ce qui rame, et ce qui saute dans tous les sens.
PageSpeed Insights
C’est l’outil officiel de Google. Il te permet d’analyser n’importe quelle page de ton site et t’indique si elle respecte les Core Web Vitals. Tu obtiens à la fois des données de laboratoire (simulations de chargement sur différents appareils) et des données issues de vrais utilisateurs (Chrome UX Report). Le bonus ? Il te donne une liste d’actions concrètes, classées par impact. Tu n’as plus qu’à suivre la recette. Lien magique : https://pagespeed.web.dev/
Google Search Console
Autre incontournable: Google Search Console t’offre une vue d’ensemble de la santé de ton site. Dans la section “Signaux Web essentiels”, tu peux repérer les pages qui posent problème à grande échelle. Tu vois les tendances, tu suis les évolutions, et surtout, tu identifies les pages qui méritent d’être optimisées en priorité (pas besoin de tout refaire, juste ce qui coince).
Lighthouse
Pour aller plus loin, Lighthouse est intégré à Chrome dans les DevTools. Il te permet de générer un rapport ultra complet sur la performance, l’accessibilité, le SEO et les bonnes pratiques. Parfait pour tester une page avant mise en ligne, ou pour voir l’impact d’une modification. Tu vas dans l’onglet “Performance”, tu cliques sur “Generate report”, et tu laisses Google faire son inspection surprise.
Web Vitals
Enfin, pour les plus curieux (ou les accros à la donnée en direct), il y a l’extension Web Vitals pour Chrome. Une fois installée, elle t’affiche en temps réel les scores LCP, INP et CLS de chaque page que tu visites. Pratique pour surveiller ton propre site, mais aussi pour espionner celui des autres (oui, on sait que tu veux comparer ton CLS avec celui de ton concurrent).
Comment améliorer concrètement chaque Core Web Vital ?
Bon, maintenant qu’on a les outils, on passe à la salle de sport : optimisation ciblée, sans se faire mal.
LCP – Largest Contentful Paint
➡ Objectif : que le plus gros élément s’affiche en moins de 2,5 secondes
Tu connais ce moment où tu ouvres un site, et… rien. Une page blanche, un spinner qui tourne, et toi qui cliques frénétiquement comme si ça allait changer quelque chose ? Si l’élément principal met trop longtemps à apparaître, l’utilisateur décroche.
Avant d’optimiser à l’aveugle, commence par savoir ce que Google mesure comme LCP sur ta page.
Outils :
Chrome DevTools → onglet “Performance” → tu vois le LCP en violet
PageSpeed Insights → section “Élément LCP”
🛠 Exemple : si c’est une image ou un <h1>, on n’optimise pas pareil.
Plan d’action :
Identifie l’élément LCP réel
Charge-le dans le HTML directement
Optimise son format, sa taille et sa priorité
Supprime les lazy load ou l’injection JS sur le LCP
Précharge uniquement les ressources critiques
Utilise du CSS critique + différé
Nettoie / retarde ton JavaScript
Active un bon cache + CDN
INP – Interaction to Next Paint
➡ Objectif : interaction fluide en moins de 200 ms
Tu cliques sur un bouton… et rien. Tu re-cliques… et deux actions se lancent en même temps. Résultat : tu fermes l’onglet. Si ton site réagit avec un temps de latence de vieille imprimante, tu perds ton utilisateur à chaque clic.
Plan d’action :
Allège et divise le JavaScript avec du code splitting
Utilise
async
oudefer
sur les scripts pour ne pas bloquer le chargement initialAnalyse les tâches longues avec Chrome DevTools et divise-les (maximum 50 ms par tâche)
Supprime ou désactive les scripts tiers inutiles (tracking, chat, widgets…)
Mets en cache les ressources tierces essentielles, mais évite d’en abuser
Utilise des effets simples et légers (fade, glisse douce, etc.)
CLS – Cumulative Layout Shift
➡ Objectif : un score en dessous de 0,1
Tu veux cliquer sur “Valider” et juste avant ton clic, le bouton descend d’un cran. Et hop, tu as validé sans le vouloir un abonnement à vie pour une appli de méditation pour chats. Instable, ton site devient imprévisible.
Plan d’action :
Fixe les dimensions des images et iframes
Réserve un espace fixe pour les publicités ou contenus dynamiques
Précharge les polices pour éviter les sauts de texte
Évite d’insérer du contenu en haut de page en cours de chargement
Et après, on surveille les effets
Optimiser son site, c’est bien. Vérifier que ça marche, c’est mieux. Un peu comme quand tu fais du sport pendant une semaine et que tu montes sur la balance tous les matins en espérant un miracle.
Commence par installer un suivi régulier via Search Console et PageSpeed Insights. Ce sont tes tableaux de bord pour voir si les efforts paient ou s’il faut remettre les mains dans le code. Pense aussi à relancer un audit à chaque changement un peu costaud : nouveau thème, ajout de plugin, refonte partielle… Ça peut tout faire basculer (dans un sens ou dans l’autre).
Concentre tes efforts sur les pages stratégiques, celles qui attirent du monde : la home, les pages produits, les contenus qui rankent déjà bien. Et surtout, ne t’arrête pas aux jolis scores. Regarde l’impact réel : est-ce que le taux de rebond baisse ? Est-ce que les conversions montent ? Parce qu’au final, c’est pas Google qu’on cherche à séduire, ce sont tes visiteurs.
Optimiser les Core Web Vitals, ce n’est pas juste cocher une case SEO.
C’est garantir à ton audience une expérience rapide, fluide et stable.
Et accessoirement, c’est aussi envoyer un petit “swipe right” à Google pour grimper dans les résultats 💘
🐭 Passe une tête dans ma vie de freelance
En ce moment je suis à l’île Maurice, initialement pour faire du kitesurf, mais je me suis fait une belle entorse juste avant le départ. Du coup j’en profite pour être productive et avancer sur plein de projets beaucoup trop cool que j’ai en tête ! Et puis c’est toujours plus sympa de bosser sur la terrasse face à la mer.
Bon, là il s’est mis à pleuvoir. Et bah va replier l’ordi, le double écran, le clavier et tout ton bordel en 3 secondes puis tout ramener à l’intérieur quand tu es en béquilles ! Ah elle est belle la vie d’influenceur tiens ! 😅